Donner et recevoir du feedback n’est jamais anodin. Mais lorsque celui-ci traverse des frontières culturelles, il peut vite devenir source de malentendus, de frustrations… voire de conflits. Voici 3 clés simples pour éviter ces pièges et rendre ton feedback plus efficace dans un contexte interculturel.
1. Connaître la culture de ton interlocuteur
Chaque culture a sa manière d’exprimer la critique. Dans certains pays (comme la France ou l’Allemagne), le feedback direct est valorisé : aller droit au but est perçu comme un signe de professionnalisme et de clarté.
Ailleurs (comme au Japon ou en Thaïlande), la priorité est donnée à l’harmonie et au respect. La critique sera alors exprimée de manière indirecte, voire enveloppée de compliments.
Astuce : Renseigne-toi sur la culture de ton interlocuteur avant de donner un feedback. Cela évitera un choc culturel inutile.
2. Choisir le bon cadre et la bonne forme
Le feedback négatif en public est mal vécu dans la majorité des cultures. Mais même en privé, la forme compte :
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Dans les cultures “directes” : va à l’essentiel, explique le problème et propose une solution.
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Dans les cultures “indirectes” : commence par souligner ce qui va bien, puis introduis la critique comme un conseil ou une suggestion, et termine sur une note positive.
Astuce : Utilise la technique du sandwich (positif – amélioration – positif) avec prudence. Dans certaines cultures, elle peut sembler artificielle.
3. Clarifier et valider la compréhension
Même un feedback bien formulé peut être mal compris à cause des différences linguistiques ou culturelles.
Astuce : Demande à ton interlocuteur de reformuler avec ses mots ce qu’il a compris. Non pas pour le tester, mais pour confirmer que le message est bien passé.
Conclusion
Le feedback interculturel est un art. Il demande de la conscience culturelle, de l’humilité et de l’écoute active. Mais bien maîtrisé, il devient un outil puissant pour renforcer la confiance et la collaboration dans des équipes internationales.